Jean-Marie PALAIN (vu par Pascal PALAIN, son arrière-petit-fils)

séparation nationalité Jean-Marie Palain Fiche de Jean-Marie Palain

Jean-Marie, mon arrière grand-père est né le 15 Septembre 1886 à Saint Pourçain sur Sioule dans l'Allier, marié avec Marguerite BAUDET et père d’un enfant, Jean-Baptiste, né en 1910.

Mis en réserve du 298ème Régiment d'Infanterie, à la mobilisation, il prend part aux combats à partir du 9 septembre 1914, dans l’Aisne, dans la région de Fontenoy pour ensuite se porter ensuite dans le secteur de Vingré les 14, 15 et 16 septembre.

Résistant à une attaque prussienne, tentant à plusieurs reprises de s’emparer du village de Vingré, le 20 septembre, le 298e régiment d’infanterie lutte héroïquement et finit par être dégagé par un bataillon du 42e régiment d’infanterie.
600 hommes de troupe y furent tués, blessés ou portés disparus…

C’est lors de ces combats que Jean Marie sera fait prisonnier, il restera en captivité jusqu’en janvier 1919, soit 51 mois, au camp de Quedlinburg.

Il est à noter que ce même 20 septembre, à 4 kilomètres de là environ, au sud de Nouvron-Vingré, Henri, son frère, soldat du 38e R.I., sera blessé à Port-Fontenoy…quelle coïncidence !!

Jean-Marie est interné dans la 1ère compagnie (présent le 30 décembre 1914) et son emprisonnement sera communiqué à sa famille le 12 janvier 1915.

Puis il est transféré dans le la 2ème compagnie (présent le 13 février 1915).

En janvier 1919, Jean-Baptiste, alors âgé de 8 ans, fût abordé, un matin dans Saint André-de-Corcy par un homme cherchant la ferme où résidait son épouse… Cet homme était, en fait, son propre père, de retour de captivité… le père et le fils ne se connaissaient pas !

Jean-Marie a ramené dans ses valises, tout comme d'autres prisonniers, un souvenir de sa captivité. Seulement le souvenir de Jean-Marie est réservé aux personnes majeures uniquement :-).

Souvenir de Jean-Marie PalainSouvenir de Jean-Marie PalainSouvenir de Jean-Marie PalainSouvenir de Jean-Marie PalainSouvenir de Jean-Marie Palain

























En 1926, il souffre de troubles gasto-intestinaux (qui persistent). Il aurait eu une fracture du bassin.

Sources

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Prisonnier signalé par Pascal PALAIN, son arrière-petit-fils, qui a communiqué les photographies.

Voir sa fiche matricule (vue 130) .

Voir au CICR, archive n°P8290, archive n°P16400 .