Résultat d'enquête

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Berlin - 3 janvier 1918.

Die Ermittlungen haben folgendes Ergebnis gehabt : Der Gefangen Petitgirard hat am 5.9.17 zwischen 4 und 4 1/2 Uhr nachmittags ohne Erlaubnis des aufsichtführenden Wachtmannes seine Arbeit verlassen, holte seine Sachen, entnahm diesen Bisquit und ass, während seine Kameraden arbeiteten. Der Wachtmann forderte ihn gefangen mehrfach vergeblich auf, seine Arbeit wieder aufzunehmen. Da Petitgirard sich jedoch nicht anschickte, diesen Befehle nachzukommen, wollte ihn der Wachtmann durch Waffengebrauch wieder zur Aufnahme der Arbeit zwingen. Um dies zu verhindern, sprang der Gefangene auf den Posten zu und griff nach dem Gewehr. Der Wachtmann versuchte den Gefangenen mit dem Bajonett abzuwehren, wobei er ihm 2 absolut unbedeutende Stiche versetzte. Die eine Wunde war ungefähr 1/2 cm und die andere 1cm tief. Der Blutverlust war sehr gering. Der Kommandoführer hat die Wunden sofort selbert gereinigt und verbunden.
Zu den energisehen Vorgehen war der Wachtmann genötigt, da Petitgirard bereits 2 Tage vorher sich unerlaubt von der Arbeit entfernt, sich zu seinen Sachsen gesetzt und gegessen hatte. Bereits damals hatte ihn derselbe Wachtmann energisch verwarnt und ihm im Wiederholungsfalle mit dem Gebrauch der Waffe gedroht.
Wie unbedeutend die Verletzungen durch das Seitengewehr gewesen sind, geht schon daraus hervor, dass der Arzt dem Petitgirard nur 2 Tage Schonung verschrieben hat.
Im Auftrage.

Traduction

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L'enquête a eu le résultat suivant: Le prisonnier Petitgirard quitta son travail le 5 septembre 1917, entre 4 heures et 4 h 30 de l'après-midi, sans la permission du sergent-chef, alla chercher ses affaires, prit un biscuit et mangea pendant que ses camarades travaillaient. Le sergent l'a appelé à plusieurs reprises en vain pour reprendre son travail. Comme Petitgirard ne se préparait pas à se conformer à ces ordres, le sergent voulait le forcer à retourner au travail en utilisant des armes. Pour éviter cela, le prisonnier a sauté sur la sentinelle et a attrapé le fusil. Le sergent a essayé de repousser le prisonnier avec la baïonnette, lui donnant deux coups absolument insignifiants. Une blessure était d'environ 1/2 cm et l'autre de 1 cm de profondeur. La perte de sang était très faible. Le commandant a immédiatement nettoyé et pansé les blessures.
Le gardien était obligé d'agir avec énergie, car Petitgirard avait déjà quitté son travail illégalement deux jours plus tôt et avait pris ses affaire et s'était assis pour manger. A cette époque, le même gardien l'avait averti vigoureusement et l'avait menacé d'utiliser l'arme en cas de récidive.
Au regard de ses blessures insignifiantes, il est clair que le médecin n'a prescrit à Petitgirard que 2 jours d'arrêt de travail.

Sources

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Bundesarchiv, Berlin, R901/84414, vue 96 (copie personnelle).